Gestion éco-responsables des
déchets
Le traitement du verre
21 novembre : 9h/ 13h – Entreprise Guerin (à Andreyzieux-Bouthéon)
Participants : Bénévoles présents – Magalie Bellet / Lisa
Turner / Quentin Depardieu / Jean-Baptiste Charmetant / Emilie Faure -
Salariés - Yann Bellet / Marie Demarthe
Absents excusés : Jean-
Pierre Affairoux / Pierre- Henri Côté / Corinne Vuillard
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Intervenant : Monsieur Batista
Entreprise Guerin :
Janvier 1976 : les industriels verriers s'engagent contractuellement avec les pouvoirs publics sur des objectifs de recyclage de leur matériau. Cette activité économique, jusqu'alors très timide, explose, et nécessite la mise place d'une structure industrielle.
Octobre 1976, Gabriel GUERIN se lance dans l'Aventure en
devenant un maillon de cette chaîne avec
la création des Ets Gaby GUERIN
1987 Transformation
en SARL au capital de 50 000 Frs
1994 Transformation
en SA au capital de 250 000 Frs
1998 Augmentation
du capital social à 1 000 000 Frs
2002 Conversion
du capital en €uro et augmentation à 250 000 €
2004 Transformation
en S.A.S. au capital de 250 000 €
Chaque jour 30m3 de verre arrive en vrac. Il provient :
- de collecte en porte à porte
- de collecte en PAV – silo à
verre / c’est le cas de Lyon où d’ailleurs on constate une réussite du tri
grâce à cette proposition
Le verre est 100 % recyclable mais aujourd’hui seulement 7 bouteilles
sur 10 sont recyclées sur le territoire français. Une fois collecté, plusieurs
étapes attendent le verre : tri
manuel avant le broyage / Broyeur/ Aspiration/ Courant de Foucault / Tri
optique et surtri manuel derrière.
- Séparation du verre brut par criblage en différentes
granulométries
Le verre va subir plusieurs
types de traitement pour le débarrasser de l’ensemble des impuretés restantes
et lui permettre d’être trié par granulométrie. Chaque tranche de verre sera
triée individuellement avec des réglages machines qui lui sont adaptés. Un
broyage peut s'avérer nécessaire pour mise à granulométrie souhaitée.
Cette phase se réalise mécaniquement au moyen « d'overband », aimant qui attire
puis éjecte en permanence ces métaux. Il s'agit des capsules (bière, sodas...),
des bouchons de bocaux ou pots (confiture, conserves, sauces…), mais aussi des
boîtes de conserve vides, d'armatures de fermetures de bocaux... Nous sommes
tous sensés enlever ces bouchons/ couvercles avant de les jeter…
Ces métaux seront par la suite évacués et revalorisés car il représente
un gain économique considérable
- Elimination des corps légers
Des aspirations extraient les papiers, étiquettes, bouchons liège,
capsules plastique...
- Extraction des métaux non-magnétiques (ou
amagnétiques)
Celle-ci va être effectuée grâce au principe du courant de Foucault qui par grâce à des courants magnétiques permet
de séparer des éléments métalliques non ferromagnétiques.
Ces métaux non-magnétiques sont nombreux : des goulots des bouteilles de
champagne, culots et filaments d'ampoules électriques, bouchons à vis de
bouteilles, des piles, de l’argent...
Le verre sera ensuite soit lavé soit traité thermiquement pour être
débarrassé des matières organiques.
- Tri optique pour les infusibles et non-ferreux
Des machines électroniques à technologie très complexe vont "lire"
la transparence du matériau qu'elles voient passer devant leurs détecteurs
laser. Cette lecture va leur permettre d'accepter le passage du matériau
"verre", mais aussi de refuser l'accès au produit fini de tout
matériau indésirable.
Malheureusement, depuis 2
ou 3 ans, les fabricants ont fait évoluer leurs bouteilles. Au lieu de proposer
des bouteilles avec une simple étiquette en papier, ils ont décidé de mettre
des autocollants. Le faisceau ne lisant pas à travers le verre et les refuse.
Conséquence : ces bouteilles seront enfouies au lieu d’être recyclées.
Il s'agit pour ces derniers principalement des INFUSIBLES :
•
vaisselle en porcelaine (assiettes, tasses, soucoupes)
•
terre cuite ou céramique (plats prévus pour aller au four),...
Mais également des polluants non-ferreux (plomb, aluminium…).
Plusieurs interventions
manuelles sont nécessaires pour extraire les indésirables volumineux
(vaisselle, bouteilles et sacs en plastique, cagettes, cartonnettes.). Certains
déchets qui à la base auraient pu être recyclés telles que les cartonnettes ou
bouteilles en plastique, au contact du verre se sont détériorés et ne sont plus
utilisables.
Entre chaque phase de traitement, le verre est acheminé par des bandes
transporteuses.
La production est analysée en
permanence, ce qui permet ainsi de garantir une livraison de produits
conformes au cahier des charges des différents clients. Un échantillonneur
automatique fait un prélèvement toutes les 7 minutes… Sur la quantité
analysée le taux d’impureté ne doit pas dépasser 40g par tonne, sinon les
salariés retrient les dernières quantités de verre.
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Avant d’être recyclé, le calcin
est d’abord amassé en extérieur pour permettre une dernière étape de nettoyage
« naturel » (l’eau de pluie nettoie et les micro-organismes consomment la
matière organique résiduelle). Le calcin est ensuite stocké dans un lieu sec.
Le recyclage du verre consiste à le broyer très finement, avec les matières
vierges, pour être enfourné.
Le broyage fin est une étape indispensable du
recyclage du verre car il permet aux infusibles restants d’être mieux « digérés
». Le calcin qui est mélangé aux matières premières naturelles contient en
moyenne 30 ppm d’infusibles (soit 30 grammes pour une tonne de calcin).
Après recyclage, différentes bouteilles de coloris différents sont
créées : Cannelle / Feuille Morte /
Blanc / Vert / Extra blanc et Extra noir. L’usine de Saint-Gobain fabrique
3.5millions de bouteilles dont 2millions proviennent du recyclage.
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