Aremag

Aremacs est une association qui a pour objectif de réduire l'impact environnemental du monde événementiel en mettant en place des solutions physiques (support de tri, outils d'animation) et en sensibilisant/informant les festivaliers, organisateurs et autres acteurs sur la réduction et tri de déchets.

Aremacs est également un relais d'information pour tous les citoyens. Ce blog a pour mission d'informer, de faire découvrir ou de sensibiliser les citoyens aux thématiques concernant le développement durable et les déchets.

14/03/2018

Les centres de tri : aux bacs de tri les citoyens !



Durant ces beaux mois de Janvier et de Mars (non on rigole, on sait tous qu'il était puisqu'il était tout pluvieux et que ça a joué sur les dépressions et les excès de chocolats et de galettes), on en a profité pour se tenir au courant de ce que devenaient nos déchets ! Pour ça, rien de mieux que des visites de centre de tri. On a donc eu l'opportunité de visiter les deux centres de tri de la région lyonnaise, à Saint-Fons pour le centre Nicollin, et à Rillieux-la-Pape pour le centre Véolia

Nous nous sommes rendu dans ces centres, le 12 janvier, le 12 mars (Saint-Fons) et le 1er février (Rillieux). Mais on continuera à s'y rendre et à proposer des visites à l'avenir !



La zone de réception et de stockage des déchets du centre Véolia.
Ce sont deux jours d'accumulation de déchets que nous voyons là.
Première différence, le centre de tri Nicollin est organisé verticalement (pour économiser de la surface foncière) alors que le centre Véolia est organisé horizontalement (et est donc plus grand, mais c'est notamment lié au fait qu'un plus grand tonnage de déchets recyclables y est traité chaque jour). Mais c'est une différence de forme qui ne nous dit pas grand-chose sur le tri en lui-même, alors qu'est-ce qu'il en est ?





Le tri, c'est quand même plus qu'une poubelle dans la cour d'immeuble

Ces entreprises récupèrent les déchets recyclables (ceux du bac de tri jaune) sur toute la métropole lyonnaise, et même ceux des intercommunalités proches (dans l'Ain, parfois même l'Isère). Les centres de tri permettent de valoriser les déchets dans les bonnes filières. Ce n'est pas tâche facile, et c'est un travail qui va se diviser en plusieurs étapes :
  • Tout d'abord : le ramassage des bacs de tri. Si le tri est mal fait, les agents de ramassage peuvent refuser les bacs. C'est un refus de tri. Le taux est très élevé sur la métropole, et il est passé de 26% il y a quelques années à 33-34% en 2017. Cette élévation est problématique et témoigne d'un oubli des consignes de tri.
  • Les déchets sont ensuite convoyés vers le centre de tri, où ils sont déversés dans une grande salle (photo du dessus). Une chargeuse prend des grosses pelletées de déchets et les déverses sur un tapis qui mène les déchets vers un grand tube cylindrique qui trie les déchets en fonction de leur taille : c'est le trommel.
    En gros, un trommel, ça ressemble à ça. À l'intérieur, il y a des trous de différentes tailles par lesquels tombent les déchets. C'est fonction de la taille des déchets et de leur poids (puisque le trommel est incliné). C'est la première étape du tri.
  • Après ce premier tri, les déchets de gros volumes passent par une cabine où des employés vont sur-trier et enlever les éléments ne pouvant être valorisés (on retrouve parfois des micro-ondes, des tables, des animaux morts, des poussettes, et plein d'autres trucs, c'est vraiment très impressionnant à voir).
Derrière ce groupe incroyablement attentif, nous pouvons voir les tapis
de tri des corps creux et des corps plats. Ils sont au nombre de 5.
  • Par la suite, les déchets vont passer sur un convoyeur très incliné et dont le tapis est doté de petites lamelles. Cela va permettre aux corps plats (cartons et papiers) de monter en haut du tapis, alors que les corps creux (canettes, bouteilles, bidons et autres) rebondiront et tomberont en bas pour être redirigés vers un tapis spécifique.
  • Les corps creux vont ensuite passer dans une machine à courant de Foucault, qui en fonctionnant à l'inverse d'un aimant (c'est-à-dire en repoussant l'aluminium des cannettes et le métal plutôt qu'en l'attirant) va permettre de trier les corps creux en plastique des corps creux en métal et en aluminium. À cette étape, les déchets métalliques sont correctement triés et envoyés vers le compacteur pour être compressés sous forme de "balle" (un cube en fait).
  • Que ce soit ensuite pour les corps plats ou les corps creux en plastique, des petits bijoux de technologie vont trier les cartons selon la nature de la matière (carton épais, cartonnette) à l'aide de capteurs infrarouges. Il en va de même sur le convoyeur des corps creux plastiques (les bouteilles en PET foncé vont être séparées des bouteilles transparentes, et les bouteilles opaques seront également séparées des autres).
La grande salle en question où les employés vont surtrier les corps plats
et les corps creux et corriger les erreurs des machines.
  • Les déchets ainsi triés sont ensuite envoyés dans une grande salle où plein de tapis circulent, et où des employés vont retrier une dernière fois les corps plats et les corps creux en plastique pour éviter les erreurs de tri. Une fois que cela est fait, les déchets sont orientés vers les compacteurs, et des balles de plastiques (transparents, opaques ou colorés) ou de papiers ou cartons sont produites. 


Le taux d'erreur de tri dans chaque "balle" à la sortie de l'usine ne peut excéder 6%, sans quoi l'acheteur de la "balle" (l'entreprise qui va valoriser les déchets) pourra refuser le produit.

Encore beaucoup de chemin pour un tri parfait

Si la mécanisation est à l'oeuvre et permet de soulager le travail des employés, ce dernier reste excessivement pénible. Les salariés payent bien souvent le prix de nos erreurs de tri ou la fainéantise de certaines personnes (disons que la présence d'un micro-onde ou même de verre relève plus souvent d'un geste délibéré que d'une erreur de tri). Ces dernières années, le pourcentage d'erreur de tri n'a eu de cesse d'augmenter et l'importance d'une bonne sensibilisation des citoyens se justifie de jour en jour.

Nous continuerons donc les visites car c'est un moyen essentiel pour rapprocher les citoyens de leurs déchets, un moyen pour aller au-delà du simple geste de "jeter". Ce geste à des conséquences sur l'environnement et la vie de personnes, alors c'est en continuant ces visites et en continuant à sensibiliser sur les bonnes méthodes de tri que nous pourrons lutter contre l'enfouissement et afin de faciliter le travail des employés de centre de tri.

Vous étiez nombreux à nous rejoindre dans ces visites et c'est toujours un plaisir de vous rencontrer et de discuter avec vous. Nous espérons vous retrouver lors de nos prochaines visites. Et s'il est important de se rendre dans des centres de tri, nous irons aussi découvrir des plateformes de compostage et de verre !

Alors à très bientôt pour une nouvelle visite très instructive.

01/02/2018

Atelier : Mes beaux et biens bons produits ménagers


De la p'tite présentation à la fabrication !

Nous étions, en cette chaude soirée de mardi soir (chaude malgré l’hiver), bien au chaud dans les locaux de la Cordée pour apprendre à confectionner soi-même ses produits ménagers. Nous n’avions pas la balance, mais c’était pour mieux réviser nos maths !

Mais pourquoi donc faire ses produits ménagers soi-même ? Eh bien pour plein de raisons ! Premièrement, parce que les produits ménagers conventionnels sont, et c’est en partie détaillé sur leurs étiquettes, très nocifs pour la santé et l’environnement. C’est là un constat évident qui se confirme notamment quand on verse dans l’eau des toilettes un liquide bleu ou vert bien gluant, et à la bonne odeur de sous-bois languedocien après une courte averse de fin d’été, alors que l'odeur des aiguilles de pin humides embaume nos naseaux. Mais là dans les toilettes, c'est assez étonnant, et pas très naturel en fait.

Un autre aspect, tout aussi dangereux et bien moins visible, et dont la causalité semble, à première vue, plus difficile à comprendre, est celui des perturbateurs endocriniens. Car comme il est possible d’en retrouver dans la nourriture, les emballages, les désherbants, fongicides et autres petits trucs bien chimiques, et bien on en retrouve aussi dans les produits ménagers de nos grandes surfaces adorées ! Mais quels sont les perturbateurs qu'on va retrouver dans ces flacons multicolores ?

  • Des phtalates, une famille de produits chimiques utilisée comme agent fixateur, également dans les cosmétiques.
  • Triclosan, un biocide très puissant couramment utilisé et reconnu comme étant un perturbateur endocrinien.
  • Les alkylphénols, une famille de composés utilisés aussi bien dans le domaine pétrochimique, de la parfumerie et autres… Ils ont un fort potentiel de bioaccumulation.
On comprend donc un peu mieux l’intérêt de concevoir ses produits ménagers maison avec des produits que l’on connaît, et qui se révèlent être beaucoup moins nocifs pour la santé : bicarbonate ou cristaux de soude, acide citrique, vinaigre, huiles essentielles. Il est ainsi possible de faire ses cosmétiques soi-même et toute sorte de produits ménagers. Afin de pas trop se surcharger, on en a choisi 3 qui nous ont plu :
  • Un détartrant toilette en poudre
  • Une lessive
  • Un détergent multi-usage
Mais maintenant, va falloir expliquer comment on a procédé !


Une table de concoction responsable comme il faut !

Le détartrant toilette façon baron de la drogue

Le détartrant toilette est un peu plus fort que les autres produits, puisqu’il s’agit de faire péter les plaques de tartre qui peuvent s’accumuler dans les toilettes ou lavabo (dans les cas extrêmes). Alors, pour un petit pot, il nous faut :

  • De l’acide citrique – 55g
  • Des cristaux de soude – 110g
  • 6 gouttes d’huile essentielle (de votre choix, mais de préférence une huile antiseptique, tel que tea tree ou menthe poivrée)
Comment le préparer ? Et là, c’est la recette la plus rapide du monde, montre en main. Bam, on pèse l’acide citrique, on met dans le pot. Bam, on pèse les cristaux, on met dans le pot. Bam, on met 6 gouttes d’huile essentielle, on secoue et paf ! On a un petit détergent.

Comment on l’applique ? On prend une cuillère, on saupoudre dans les toilettes (avec des parois humides de préférence), on attend une heure ou une nuit selon les besoins, et on frotte avec la brosse puis on tire la chasse. Voilà une belle cuvette toute neuve !

La lessive façon soupe aux épinards

On peut en faire une forte ou une moins forte, et la différence réside surtout dans l’emploi de bicarbonate de soude (pour la lessive normale) ou de cristaux de soude (pour la lessive forte). On va partir sur une recette normale :

  • 30 grammes de savon de Marseille râpé.  
  • 50 cl d’eau bouillante
  • 2 C.à.S. (rase) de bicarbonate de soude. 
  • 4 gouttes d’huile essentielle de lavande.
Comment la préparer ? La recette est simple (en fait ça dépend de si vous avez eu la chance de trouver le savon préalablement râpé ou pas). On met le savon dans le pot, puis on rajoute progressivement l’eau bouillante. Et là, on touille, on touille, on touille jusqu’à ce que le savon soit complètement dissous. On rajoute le bicarbonate et là… on retouille, on retouille, on retouille… Puis on rajoute les huiles essentielles. Et ça fait une belle lessive toute prête.

Comment l’utiliser ? Comme de la lessive normale ! Ça peut parfois figer dans le pot, mais il suffit juste de le secouer pour homogénéiser le mélange avant de le mettre dans la machine.


C'est tout beau c'est tout chaud, c'est le détergent et la lessive

Le détergent multi-usage façon parfumeur fou

On a fini l’atelier par cette petite concoction utile et super rapide à faire.
  • 1 ou 2 litres d’eau chaude.
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc.
  • 6 gouttes d’huile essentielle (on peut mettre jusqu’à 3 huiles différentes).
Comment le préparer ? On mélange les huiles essentielles avec le vinaigre. Ça va faire des phases, mais en mélangeant un peu, on peut rapidement homogénéiser le truc. Puis en rajoutant l’eau chaude, on pourra parfaire le mélange. Ça sent beau et c’est joli, et en plus de ça c’est pas mauvais pour la santé (à ne pas boire cependant).

Comment l’utiliser ? Comme le détergent normal, avec un chiffon, en spray sur les fenêtres et toute sorte de surface, ou encore pour passer la serpillère. Il y a autant d’utilisations que vous avez d’idées !

Un bel atelier où on a su surmonter les imprévus de dernière minute, qui ont du coup apporté du piquant à la préparation, pour faire des beaux produits nous-même. Plein de petits tuyaux et de recettes ont aussi été partagé. Alors la satisfaction est là, et on lâche un grand merci à tous les participants pour la bonne ambiance et leur investissement ! 

A bientôt pour de nouvelles recettes !

21/12/2017

Fais tes produits d'entretiens ménagers !


Cet atelier a été animé par nul autre que Léonard Millet pour ses premiers pas dans l'animation, oui, oui !

Ça nous a bien servi, une animation de conception de ses produits ménagers ! Eh oui, parce que finalement, on a pas souvent l'occasion de le faire soi-même quand on y pense. Notre cher ami Léo a donc transmis divers savoirs et techniques pour réduire ses déchets et leur impact environnemental. C'est la voie du Do It Yourself.

Avant toute chose, Léo a détaillé les différents dangers et les mauvais côtés des produits d'entretien conventionnels : des trucs pas cool, comme les perturbateurs endocriniens, la pollution de la nature (et plus précisément des nappes phréatiques, mers et océans), les emballage plastique (qu'on finit par retrouver partout)... Léo a ensuite expliqué les différents bienfaits du Do It Yourself. Ils résident notamment dans la connaissance des ingrédients composant le produit final. Puis ça permet aussi de réduire la quantité d'emballages. On utilise des bocaux plutôt que du plastique, un bon geste pour la planète. Globalement, c'est un bon moyen de réduire notre impact carbone ! Et c'est aussi super gratifiant et satisfaisant, avouons-le-nous !

Puis on est passé aux choses sérieuses ! Eh oui, on parle, on parle, mais faut quand même bien faire la tambouille à un moment ! On a donc préparé deux recettes (non-consommables), pour de la lessive et pour du détergent.

Pour la lessive :


Les ingrédients pas compliqué à trouver :
  • 30g de savon de Marseille râpé.
  • Eau très chaude .
  • 2 C.à.S. de bicarbonate de soude.
  • 5 gouttes d'huile essentielle (lavande=antimite).
La fabrication relativement très simple et rapide 😉:
  1. Mettre le savon râpé dans un pot en verre le recouvrir d'eau bouillante.
  2. Touiller et touiller encore pour le diluer.
  3. Rajouter de l'eau chaude pour remplir le pot
  4. Ajouter le bicarbonate et l'huile essentielle.
  5. C'est prêt !
Voilà le résultat les amis, incroyable mais vrai !

Pour le détergent :


Encore d'autres ingrédients, assez facile à trouver aussi :
  • 110g de cristaux de soude .
  • 55g d'acide citrique .
  • 6 gouttes d'huile essentielle de menthe.
Et la façon dont on les arrange :
  1. Mélanger les poudres dans le pot en faisant attention à l'humidité.
  2. Ajouter l'huile essentielle.
  3. C'est prêt !
On en mangerait presque ! (à éviter tout de même)

Alors c'est facile à faire non ? Il faut juste se trouver un peu de temps pour fabriquer tout ça, mais ce qu'on adore, c'est l'économie, l'écologie et surtout la satisfaction de faire ces produits du quotidien nous-même ! Et il y'a plein d'autres trucs qu'il est possible de faire !
Du savon, du déodorant, du liquide vaisselle et plein de bons trucs. 😁

Qui sait, on va peut-être s'essayer à d'autres recettes en 2018, alors tenez-vous informé les amis !




22/11/2017

Quoi d'neuf l'obsolescence ?

Quoi d'neuf l'obsolescence ?

"L'Atelier Soudé" vous connaissez ? Bah oui ils sont déjà venu plusieurs fois animer des ateliers de réparation d'électroménager et autres bidules électroniques : du batteur de cuisine aux écouteurs mp3 en passant par les ipods. Cette fois-ci, on avait envie d'innover, et c'est en deux temps que nous avons abordé la question de l'obsolescence programmée avec Baptiste, Françoise et Benoît qui font partie de "L'Atelier Soudé". 


Et comment qu'on a parlé de l'obsolescence ?

Cet atelier se divise en deux temps. Dans un premier temps avec le jeu de plateau, nous regardons quel continent possède quel type de ressources. Par la suite, il s'agit de réfléchir à ce qu'il est possible de faire avec ces ressources et d'étudier les déséquilibres qu'elles engendrent ainsi que la quantité de D.E.E.E. (Déchets d'équipements électriques et électroniques) jeté chaque année.


Dans un deuxième temps avec l'autopsie des téléphones portables, Baptiste, Françoise et Benoît nous montrent ce qui compose ces derniers. Nous repérons les différentes pièces (vibreur, micro, haut-parleur, etc...), et comprenons que beaucoup de ces pièces peuvent être changées très facilement avant de se dire "il ne marche plus, je vais le jeter".  

La découverte d'un jeu de plateau tout nouveau tout cool : "Cartélectro"

Pour pouvoir jouer à ce jeu, il faut être un minimum de 10 personnes, en effet le plateau représente une carte du monde en dissociant chaque continent : Asie, Europe, Afrique, Océanie, Amérique du Nord et Amérique du Sud.

Au commencement de la partie les joueurs doivent se concerter pour se dispatcher sur les différents continents. La répartition se fait selon les continents où les joueurs pensent qu'il y'a le plus d'habitants (il faut savoir que le nombre de participants représente le nombre d'humains sur la planète, soit pour 10 participants : un joueur = 750 millions d'habitants).
Finalement, le maître de jeu corrige les joueurs, en donnant les vraies proportions qui sont, pour 10 participants : 6 joueurs en Asie (l'Océanie est rattachée à l'Asie pour respecter les proportions), 2 en Afrique, 1 en Europe, en Amérique du Sud et du Nord.


Pour chaque continent il y a une boîte incluant différents objets représentant chacun une ressource (pétrole, étain, argent, coltan, cuivre, plomb, indium, lithium et or) ces ressources sont représentatives de celles réellement présentes sur chaque continent. On distribue à chaque continent une quantité de cartes "téléphone portable" et "ordinateur" représentative du taux d'équipement électronique de la population. On retrouve inscrit sur ces cartes les différentes ressources nécessaires à leur création.

On passe ensuite à la partie fabrication. Pendant une dizaine de minutes, il faut faire des échanges de ressources  avec les autres continents afin fabriquer le maximum d'appareils. On se rend tout de suite compte qu'il n'y a pas assez de ressources sur la planète pour que tout le monde puisse créer le nombre de téléphone et d'ordinateur correspondant ! Si l'on fait des échanges avec tel ou tel continent, on ne pourra pas le faire avec les autres et on favorise donc le plus offrant !

Mais ce n'est pas fini, ensuite bien sûr nous utilisons ces produits. En moyenne un Français change de téléphone tous les 2 ans ! Et au final ces produits finissent à la poubelle pour la plupart. La quantité de D.E.E.E. produite par les continents chaque année est assez incroyable. Ainsi, en sachant que la tour Eiffel a un poids approximativement égal à 10 000 tonnes, nous arrivons aux masses suivantes :
  • En Europe, il correspond à 1200 tours Eiffel
  • En Asie, il correspond à 1500 tours Eiffel
  • En Afrique, il correspond à 500 tours Eiffel                                                          
  • En Amérique du Nord, il correspond à 1000 tours Eiffel
  • En Amérique du Sud, il correspond à 800 tours Eiffel
Pour diminuer ces quantités, vous pouvez appliquer la technique des 4 R :
  • Réduire : refuser des emballages et des produits non nécessaires.
  • Réparer : souvent une petite soudure, et ça repart !
  • Réutiliser : la matière ou les composants (ex. 2 grille-pain HS peuvent donner vie à un grille-pain fonctionnel)
  • Recycler. Cette opération doit venir en dernier, après avoir réduit ce qui pouvait l'être, et après avoir réparé et réutilisé. Pour recycler les D.E.E.E., il faut savoir que la plupart des supermarchés sont équipés de réceptacles et bacs adaptés (ainsi que pour les ampoules et les piles) !
Autopsie de téléphone portable :

Pour la deuxième partie de cet atelier, nous avons autopsié des téléphones portables, anciens et nouveaux, de type smartphone. Le but ? Découvrir les différents composants qui se trouvent dedans : vibreur, batterie, haut-parleur, micro, caméra... Et de ce fait, découvrir qu'il est très simple de changer la plupart de ses pièces.










On se rend compte qu'un téléphone ça coûte cher et ça pollue à max ! Avec les 4R et un peu de bricolage, c'est pas compliqué de réduire son impact environnemental :) !