Aremag

Aremacs est une association qui a pour objectif de réduire l'impact environnemental du monde événementiel en mettant en place des solutions physiques (support de tri, outils d'animation) et en sensibilisant/informant les festivaliers, organisateurs et autres acteurs sur la réduction et tri de déchets.

Aremacs est également un relais d'information pour tous les citoyens. Ce blog a pour mission d'informer, de faire découvrir ou de sensibiliser les citoyens aux thématiques concernant le développement durable et les déchets.

21/12/2017

Fais tes produits d'entretiens ménagers !


Cet atelier a été animé par nul autre que Léonard Millet pour ses premiers pas dans l'animation, oui, oui !

Ça nous a bien servi, une animation de conception de ses produits ménagers ! Eh oui, parce que finalement, on a pas souvent l'occasion de le faire soi-même quand on y pense. Notre cher ami Léo a donc transmis divers savoirs et techniques pour réduire ses déchets et leur impact environnemental. C'est la voie du Do It Yourself.

Avant toute chose, Léo a détaillé les différents dangers et les mauvais côtés des produits d'entretien conventionnels : des trucs pas cool, comme les perturbateurs endocriniens, la pollution de la nature (et plus précisément des nappes phréatiques, mers et océans), les emballage plastique (qu'on finit par retrouver partout)... Léo a ensuite expliqué les différents bienfaits du Do It Yourself. Ils résident notamment dans la connaissance des ingrédients composant le produit final. Puis ça permet aussi de réduire la quantité d'emballages. On utilise des bocaux plutôt que du plastique, un bon geste pour la planète. Globalement, c'est un bon moyen de réduire notre impact carbone ! Et c'est aussi super gratifiant et satisfaisant, avouons-le-nous !

Puis on est passé aux choses sérieuses ! Eh oui, on parle, on parle, mais faut quand même bien faire la tambouille à un moment ! On a donc préparé deux recettes (non-consommables), pour de la lessive et pour du détergent.

Pour la lessive :


Les ingrédients pas compliqué à trouver :
  • 30g de savon de Marseille râpé.
  • Eau très chaude .
  • 2 C.à.S. de bicarbonate de soude.
  • 5 gouttes d'huile essentielle (lavande=antimite).
La fabrication relativement très simple et rapide 😉:
  1. Mettre le savon râpé dans un pot en verre le recouvrir d'eau bouillante.
  2. Touiller et touiller encore pour le diluer.
  3. Rajouter de l'eau chaude pour remplir le pot
  4. Ajouter le bicarbonate et l'huile essentielle.
  5. C'est prêt !
Voilà le résultat les amis, incroyable mais vrai !

Pour le détergent :


Encore d'autres ingrédients, assez facile à trouver aussi :
  • 110g de cristaux de soude .
  • 55g d'acide citrique .
  • 6 gouttes d'huile essentielle de menthe.
Et la façon dont on les arrange :
  1. Mélanger les poudres dans le pot en faisant attention à l'humidité.
  2. Ajouter l'huile essentielle.
  3. C'est prêt !
On en mangerait presque ! (à éviter tout de même)

Alors c'est facile à faire non ? Il faut juste se trouver un peu de temps pour fabriquer tout ça, mais ce qu'on adore, c'est l'économie, l'écologie et surtout la satisfaction de faire ces produits du quotidien nous-même ! Et il y'a plein d'autres trucs qu'il est possible de faire !
Du savon, du déodorant, du liquide vaisselle et plein de bons trucs. 😁

Qui sait, on va peut-être s'essayer à d'autres recettes en 2018, alors tenez-vous informé les amis !




22/11/2017

Quoi d'neuf l'obsolescence ?

Quoi d'neuf l'obsolescence ?

"L'Atelier Soudé" vous connaissez ? Bah oui ils sont déjà venu plusieurs fois animer des ateliers de réparation d'électroménager et autres bidules électroniques : du batteur de cuisine aux écouteurs mp3 en passant par les ipods. Cette fois-ci, on avait envie d'innover, et c'est en deux temps que nous avons abordé la question de l'obsolescence programmée avec Baptiste, Françoise et Benoît qui font partie de "L'Atelier Soudé". 


Et comment qu'on a parlé de l'obsolescence ?

Cet atelier se divise en deux temps. Dans un premier temps avec le jeu de plateau, nous regardons quel continent possède quel type de ressources. Par la suite, il s'agit de réfléchir à ce qu'il est possible de faire avec ces ressources et d'étudier les déséquilibres qu'elles engendrent ainsi que la quantité de D.E.E.E. (Déchets d'équipements électriques et électroniques) jeté chaque année.


Dans un deuxième temps avec l'autopsie des téléphones portables, Baptiste, Françoise et Benoît nous montrent ce qui compose ces derniers. Nous repérons les différentes pièces (vibreur, micro, haut-parleur, etc...), et comprenons que beaucoup de ces pièces peuvent être changées très facilement avant de se dire "il ne marche plus, je vais le jeter".  

La découverte d'un jeu de plateau tout nouveau tout cool : "Cartélectro"

Pour pouvoir jouer à ce jeu, il faut être un minimum de 10 personnes, en effet le plateau représente une carte du monde en dissociant chaque continent : Asie, Europe, Afrique, Océanie, Amérique du Nord et Amérique du Sud.

Au commencement de la partie les joueurs doivent se concerter pour se dispatcher sur les différents continents. La répartition se fait selon les continents où les joueurs pensent qu'il y'a le plus d'habitants (il faut savoir que le nombre de participants représente le nombre d'humains sur la planète, soit pour 10 participants : un joueur = 750 millions d'habitants).
Finalement, le maître de jeu corrige les joueurs, en donnant les vraies proportions qui sont, pour 10 participants : 6 joueurs en Asie (l'Océanie est rattachée à l'Asie pour respecter les proportions), 2 en Afrique, 1 en Europe, en Amérique du Sud et du Nord.


Pour chaque continent il y a une boîte incluant différents objets représentant chacun une ressource (pétrole, étain, argent, coltan, cuivre, plomb, indium, lithium et or) ces ressources sont représentatives de celles réellement présentes sur chaque continent. On distribue à chaque continent une quantité de cartes "téléphone portable" et "ordinateur" représentative du taux d'équipement électronique de la population. On retrouve inscrit sur ces cartes les différentes ressources nécessaires à leur création.

On passe ensuite à la partie fabrication. Pendant une dizaine de minutes, il faut faire des échanges de ressources  avec les autres continents afin fabriquer le maximum d'appareils. On se rend tout de suite compte qu'il n'y a pas assez de ressources sur la planète pour que tout le monde puisse créer le nombre de téléphone et d'ordinateur correspondant ! Si l'on fait des échanges avec tel ou tel continent, on ne pourra pas le faire avec les autres et on favorise donc le plus offrant !

Mais ce n'est pas fini, ensuite bien sûr nous utilisons ces produits. En moyenne un Français change de téléphone tous les 2 ans ! Et au final ces produits finissent à la poubelle pour la plupart. La quantité de D.E.E.E. produite par les continents chaque année est assez incroyable. Ainsi, en sachant que la tour Eiffel a un poids approximativement égal à 10 000 tonnes, nous arrivons aux masses suivantes :
  • En Europe, il correspond à 1200 tours Eiffel
  • En Asie, il correspond à 1500 tours Eiffel
  • En Afrique, il correspond à 500 tours Eiffel                                                          
  • En Amérique du Nord, il correspond à 1000 tours Eiffel
  • En Amérique du Sud, il correspond à 800 tours Eiffel
Pour diminuer ces quantités, vous pouvez appliquer la technique des 4 R :
  • Réduire : refuser des emballages et des produits non nécessaires.
  • Réparer : souvent une petite soudure, et ça repart !
  • Réutiliser : la matière ou les composants (ex. 2 grille-pain HS peuvent donner vie à un grille-pain fonctionnel)
  • Recycler. Cette opération doit venir en dernier, après avoir réduit ce qui pouvait l'être, et après avoir réparé et réutilisé. Pour recycler les D.E.E.E., il faut savoir que la plupart des supermarchés sont équipés de réceptacles et bacs adaptés (ainsi que pour les ampoules et les piles) !
Autopsie de téléphone portable :

Pour la deuxième partie de cet atelier, nous avons autopsié des téléphones portables, anciens et nouveaux, de type smartphone. Le but ? Découvrir les différents composants qui se trouvent dedans : vibreur, batterie, haut-parleur, micro, caméra... Et de ce fait, découvrir qu'il est très simple de changer la plupart de ses pièces.










On se rend compte qu'un téléphone ça coûte cher et ça pollue à max ! Avec les 4R et un peu de bricolage, c'est pas compliqué de réduire son impact environnemental :) ! 







14/11/2017

Fabrique ta sacoche !

Bricoleurs bricolant avec la Bricolerie 

Vous l'avez surement remarqué si vous avez déjà réalisé un événement à nos côtés : en fin de festival, y a pas mal de déchets qui sont jetés / mis à la benne et pas toujours revalorisés (bon en vrai si on est là, normalement c'est pas le cas, mais quand même). Il y a un an, lors des Nuits Sonores, on récupérait une dizaine de bâches en matière plastique ! Que faire, les jeter ? Oh diable non, on a surtout décider d'appeler notre copine Anne-Laure, de la Bricolerie (anciennement Exit Sauve qui Peut / atelier bijou - nov 2015)


"La Bricolerie" a pour but de reconsidérer la production, la place et l'économie des déchets dans notre société. L'ambition de l'association se porte à l'échelle locale et vise à impliquer aussi bien les habitants que des acteurs privés et publics.



Pourquoi un atelier "sacoche" ?

L'intérêt de cet atelier est de montrer ce qu'il est possible de faire plein de belles choses avec des matériaux récupérés/glanés à droite à gauche que l'on pourrait considérer comme des déchets inutilisables ! 

Quel matériel pour pimper sa sacoche ?

Des rivets mâles et femelles avec la pince à rivet (a.k.a. la "thermoplieuse"), la pince perforatrice (a.k.a. la "trouillioteuse" pour faire les trous dans la bâche), des chambres à air usagées, un morceau de carton 30 cm par 35 cm et un rapporteur. Il faudra aussi s'aider d'au moins 2 pinces pour tenir la structure pendant que l'on fixe les rivets et la bâche !











Si "trouillioteuse" et "thermoplieuse" ne vous ont pas rebuté, voici la démarche à suivre pour les courageux de la sacoche !

Découpez dans une grande bâche en un morceau selon le patron suivant :

Le hiéroglyphe avec les deux oreilles en haut à gauche et à droite

Ne vous arrêtez pas en si bon chemin et découpez aussi un morceau de carton épais, de 30 cm sur 35 cm, qui servira de fond solide pour la sacoche.

Ensuite on passe au pliage, en positionnant le morceau de carton sous "l'oreille" que vous voulez voir apparaître sur la sacoche (la bâche doit être du côté que vous ne voulez pas voir), on replie l'autre côté de façon à sceller le bout de carton entre 2 couches de bâche tout en gardant du mou pour pouvoir créer la poche où l'on pourra ranger des choses. Mettez une pince de chaque côté pour tenir le tout !




Maintenant place aux rivets ! On commence par le fond de la sacoche pour éviter que ce que l'on mettra dedans ne tombe (hé hé). Une fois le fond bien scellé, on sort notre chambre à air, que l'on va couper pour avoir un magnifique ruban en caoutchouc qui nous servira à faire les jointures. On commence par le bas au niveau du carton puis on remonte sur les côtés (on rivette, on rivette, ...) tout en gardant un espace où le rivet viendra sceller le fermoir de la sacoche. On peut aussi y rajouter une poignée tout en haut (toujours en bâche bien sûr). Puis on finit de sceller la bâche avec la chambre à air de façon à avoir fait le tour complet de la sacoche. Et abracadabra ... pouf !



La fabrique paraît certes compliquée, mais le résultat est là avec une dizaine de belles sacoches !






Merci à tous les participants et à Anne-Laure ! C'était long mais c'était bonnnn !


Plus d'infos : Facebook La Bricolerie





27/10/2017

Fais tes bocaux
 

On avait relancé l'invitation à l'équipe de Récup et Gamelles de mener un atelier pour réduire le gaspillage alimentaire et la quantité de déchets qui partaient dans nos poubelles. Un petit fruit pourrit et hop on le met à la poubelle alors que NONNNN ce petit fruit peut avoir une seconde vie.

Petit atelier donc de fabrication de bocaux !!

On commence par des petits quizz histoire de connaître les différentes méthodes : au  sucre, au sel, à l'huile, au vinaigre et surtout c'est quoi l'appertisation et la lacto-fermentation ?!!!


> Conservation au sucre :
Le sucre  : exhausteur de goût, colorant mais c'est aussi un conservateur. Chaque molécule de sucre peut fixer plusieurs molécules d’eau, et oui Jammy ! La conservation par le sucre est essentiellement utilisée pour les fruits. 
La pectine : Substance gélifiante naturelle contenue dans les fruits (ex : groseilles, pommes)
Exemple : confitures / gelées / sirop aux fruits

> Conservation à l’huile : 
L'huile isole à la fois l'air et l'eau et évite le développement des germes. A savoir, on peut garder ses conserves à l’huile pendant 6 mois. Exemple : tomates séchées

> Conservation au vinaigre :
Pour bien préparer ses légumes, il est primordial de les dégorger au gros sel ou de les blanchir à l’eau bouillante. Exemple : cornichons

> Conversation au sel :
 Le salage ou salaison : la conservation de l’aliment se fait à l’aide d’un sel sec. On répand directement du sel sur la surface de l’aliment (salage à sec).
Conseil : Pour obtenir une bonne déshydratation et ainsi empêcher le développement de bactéries il faut compter environ 15% de sel selon le poids du produit à traiter. Ce traitement donne aux produits carnés une saveur caractéristique, une texture et une couleur agréable. 
Le saumurage : Cela consiste à immerger plus ou moins longtemps un aliment dans une préparation composée de sel, d'eau et parfois d’additifs (aromates...). 

> L’appertisation :
Méthode de conservation des aliments par stérilisation à la chaleur.
Du nom de son inventeur, le confiseur français Nicolas Appert, inventé en 1795.

> La lacto-fermentation :
Les légumes comportent à leur surface des bactéries qui, laissés à l'air libre, provoquent la putréfaction. En l'absence d'air et en présence d'une légère quantité de sel qui inhibe les autres ferments, ceux de la famille des ferments lactiques prennent le dessus : c'est le début du processus de la lacto-fermentation.

Dans un deuxième temps, on passe à la pratique !
L’équipe de Récup&Gamelles a au préalable :
> glané sur le marché des fruits et des légumes ! Ils sont dorénavant bien connus des producteurs et maraichers qui une fois les glaneurs passés leur donne les restes !
> stérilisé les bocaux : Il est primordial pour la conservation : de nettoyer les bocaux, puis de les immerger 5 min dans l’eau bouillante et enfin de les sécher avec un linge propre.






On forme deux groupes pour passer à la préparation !
Au menu :
  • Pickles de légumes (courgettes / brocolis / carottes) au vinaigre
  • Confiture pommes -mangues



1 / L’atelier commence avec du lavage puis de la découpe. On garde, dans les fruits et les légumes glanés, les parties encore comestibles. Même s’ils ont déjà commencé à pourrir une bonne partie est encore consommable.
>  Les légumes sont assaisonnés selon les gouts de chacun : curry / poivre / coriandre… Ils sont ensuite mis en bocaux. On laisse 2 cm au dessus pour rajouter par-dessus la préparation de vinaigre / eau / sel et sucre. Il ne fait pas que l’air reste. On remplit donc jusqu’au bout !!!
3 semaines de macération / 2 ans de conservation


> Les fruits, une fois découpés, on les relave et on les pèse. On ajoute ensuite le sucre puis on fait cuire à feu très fort. Cela réduit considérablement. On remplit ensuite les bocaux avec un entonnoir.  On ferme les bocaux et on les retourner (couvercle en bas) et les laisser refroidir.
2 ans de conservation


> La fin des ateliers s’est déroulée par un petit quizz  pour avoir des retours des participants. 


Merci les R&G girls !!!
Plus d'infos : http://www.recupetgamelles.fr/

13/10/2017

Saviez-vous...
 qu'une grande partie des produits cosmétiques 
contiennent des perturbateurs endocriniens ?

Avant, Tiphaine, comme beaucoup, allait au supermarché acheter ses produits de beauté ou d'entretien en sentant les différents parfums mais sans réellement regarder la composition. Or , dans ses différents produits se trouvent des éléments dangereux pour le corps et l'environnement comme les perturbateurs endocriniens qui sont des micros voire nano éléments qui, de par leur très petite taille, se fixent très facilement dans notre corps et créent ainsi des problèmes de santé tels que le cancer ou bien la stérilité. Et puis, on ne parle même plus du suremballage qu'ont les produits comme MixaMémé ou encore LeChaton avec du plastique, du film plastique et encore du plastique !

Mais maintenant tout est différent ! Elle n'utilise (presque) plus que des produits achetés en vrac dans différents magasin de Lyon : des produits sains pour la santé et l'environnement bien sûr ! De plus, le fait de faire soi-même nous redonne du pouvoir, dira-t-on, et une grande satisfaction. On sait ce qu'il y a dans les produits que l'on utilise et comment ils ont été fait !



> Alors et si on créait nous-même nos beaux petits produits de beauté ?



>  Produits à avoir : cire d'abeille, karité, coco, Bicarbonate alimentaire, fécule de maïs, Poudre de cacao, Huile Essentielle de palmarosa, de tea tree et d'ylang-ylang.

  Pour le déodorant : on a commencé par faire fondre la cire d'abeille au bain marie, puis, une fois bien fondue, on y ajoute le coco et le karité. Hors du feu, on y ajoute en remuant le bicarbonate et la fécule, puis suivi des huiles essentielles de palamrosa et de tea tree. On verse le tout dans un moule que l'on met au frigo pour solidifier pendant 15-20 minutes et c'est prêt !

  Pour la barre de massage : Même début,  on a commencé par faire fondre la cire d'abeille au bain marie, puis, une fois bien fondu, on y ajoute le coco et le karité. Hors du feu on y ajoute une pointe de cacao et l'HE d'ylang-ylang, et en suite encore  au frigo pour durcir  le tout !

>>  Tu veux + d'infos : http://www.tiffinlyon.com

Bref oui c'est simple, même les hommes ont réussi ;)  Non ce n'est pas cher, et franchement après on est super fier. Et puis adieu le plastique et bonjour le petit bocal en verre qu'on réutilise ! 
Du DIY trop bien, trop bon, trop beau !!

Merci Tiff <3





19/06/2017

Visite d'un centre de tri textil :





Saviez-vous que chaque français jette en moyenne 12 kilos de vêtements chaque année ? Soit l’équivalent de 15 jeans ou encore de 80 t-shirt par français.

Conscient de cette problématique, certaines associations comme Le Secours Populaire, Emmaüs ou la Croix-Rouge Française récupèrent vêtements et chaussures afin de les distribuer à des personnes dans le besoin. 
Mais les associations ne sont pas les seules à agir sur ce terrain : LE RELAIS, un réseau d’entreprise qui existe depuis plus de 30 ans, collecte et valorise le textile par la création d’emplois durable. 



Nous nous sommes rendus au Relais de Pélussin dans la Loire  avec notre équipe de bénévoles, afin de mieux comprendre leur activité et pouvoir vous en parler ! 







 Qu’est-ce que le relai ?


Le relai récupère les vêtements, chaussures, maroquineries et linge de maison préalablement déposés par des consommateurs, comme vous et moi, dans les bornes ou conteneur ressemblant à ça :




Une fois les textiles acheminés vers les différents centres de tri, ils vont être triés avec soin, par des hommes et des femmes :
  • Les textiles utilisables en l’état seront soit revendus à bas prix dans les boutiques Ding Fring(6%) ou envoyés en Afrique (55%), où 3 relais ont été créés (Burkina Faso, Sénégal, Madagascar)
  • Les textiles qui ne peuvent plus être portés seront recyclés par le Relais en chiffons (10%), ou en isolant (26%)
  • Le reste, soit 3% du volume collecté, sera utilisé en valorisation énergétique.


Des valeurs :

Afin de faire fonctionner sa petite entreprise, le Relais emploi des personnes en difficulté dans le but de « les aider à préserver leur dignité, à retrouver leur autonomie financière et leur place dans la société ». Grace à cette activité, le relais a créé plus de 2 200 emplois. Les employés sont embauchés pendant 2 ans, période pendant laquelle, aidés de personnes qualifiées, ils vont pouvoir se « reconstruire ». Dans 80% des cas, ils retrouvent un emploi à leur sortie du Relais.

La principale différence entre le relais et les autres entreprises qui récupère le textile, est leur gestion des bénéfices : Le relais ne recherche pas le profit mais plutôt a atteindre ses objectifs sociaux c’est-à-dire la lutte contre l’exclusion. Les bénéfices réalisés sont toujours répartis à part égale entre tous les salariés.


Du coup après avoir lu tout ça, tu as super envie de donner, non ?! Voici quelques conseils donc :
  • Pour ça, tes vêtements doivent être propres.
  • Tu peux les laisser dans un sac pour les protéger car certaines personnes mal intentionnées déversent parfois de l’huile dans les conteneurs.
  • Si tu laisses des chaussures, prend bien soin de les nouer ensemble pour ne pas qu’elles se perdent.
  • N’oublie pas que même si tes vêtements sont en mauvais état (taches indélébiles, trous…), ils sont revalorisables alors n’hésites pas !!
 
 
Sources:
 
http://www.lerelais.org/

http://www.hotel-r.net/im/hotel/be/le-relais-12.jpg